Texte publié dans la revue Commentaire, n° 155, Automne 2016

Trajectoires et origines

Enquête sur la diversité des populations en France

Cris Beauchemin, Christelle Hamel et Patrick Simon (dir), Ined 2016, 623 p.

En 2008, l’Ined et l’Insee ont réalisé, en France métropolitaine, l’enquête Trajectoires et origines (Teo) qui portait sur les immigrés âgés de 18-60 ans, les enfants d’immigrés âgés de 18-50 ans et sur un échantillon composé de « majoritaires »[1] âgés de 18-60 ans que j’appellerai natifs aucarré[2]. Teo reproduit, en cela, le schéma de l’enquête Mobilité géographique et insertion sociale (MGIS) de 1992[3] qui comportait ces trois types d’échantillons. Elle y a ajouté deux échantillons portant sur les Domiens et les enfants de Domiens nés en métropole. Seize années séparent les deux enquêtes. Au total, près de 22 000 personnes ont été enquêtées. C’est 9 000 de plus qu’en 1992, mais sur un champ plus étendu. En 1992, le budget (8,6 millions de francs, soit 1,7 millions d’euros 2008) ne permettait pas d’envisager un échantillon plus important. Le budget de Teo a été de 4,4 millions d’euros.

En 2008, il a été possible de poser des questions sur la religion inenvisageables en 1992 dans une enquête publique. En 1992, le mode de tirage de l’échantillon des enfants d’immigrés en avait limité la taille. En 2008, cet échantillon a été tiré en passant, dans de nombreux cas, par la consultation de l’état civil en mairie, ce qui a permis de toucher tous les courants migratoires. L’absence d’une base de sondage évidente pour mener des enquêtes ad hoc sur les enfants nés en France d’au moins un parent immigré est l’effet malheureux de la polémique qui dure depuis vingt ans sur les statistiques ethniques[4]. Pour qu’il en aille autrement, il faudrait que l’Insee étende à ses enquêtes annuelles de recensement la collecte du pays et de la nationalité de naissance des parents qu’il recueille déjà dans d’autres enquêtes. La Cnil a donné son feu vert pour une telle extension en 2007. Cette dernière permettrait d’envisager une répétition de ce type d’enquête avec plus de régularité. Nos sommes en 2016 et l’enquête Teo date de 2008 !

L’Ined vient de publier un ouvrage qui rassemble les contributions des chercheurs associés au projet d’enquête Teo. Ce livre se situe dans la lignée des travaux des cinq commissions mandatées par Jean-Marc Ayrault en 2013 qui, comme le rapport de Thierry Tuot de février 2013, recommandaient une nouvelle politique fondée sur l’inclusion des immigrés tels qu’ils sont et une transformation de la société d’accueil pour qu’elle n’y fasse pas obstacle :

« Parler d’intégration est cependant devenu un lieu commun, et l’apport du concept en termes de connaissances s’est dévalué à mesure qu’il prenait une charge politique. La mise sur l’agenda de la lutte contre les discriminations est venue renouveler l’approche en l’orientant vers la société et les institutions.» (Teo, p. 23)

Pour les auteurs, si crise de l’intégration il y a, elle ne vient pas « des comportements et stratégies des personnes issues de l’immigration », mais des « formes d’organisation de la société française face à la diversité » (p. 21). Leur analyse a donc privilégié la question des discriminations. En 1992, figuraient quelques questions sur les représentations des discriminations dans l’emploi, le logement et sur l’égalité de traitement par certaines institutions. L’enquête MGIS avait privilégié l’analyse rétrospective factuelle, au motif que les faits sont mieux restitués que les opinions. Teo a, au contraire, opté pour une réduction des parties rétrospectives et pour le recueil du vécu, notamment de situations injustes attribuées à des pratiques discriminatoires dans un grand nombre de domaines. Certaines questions précisent la durée – au cours des cinq dernières années – d’autres non. S’ajoutent des questions sur les expériences racistes. Il s’agit, dans tous les cas, de données subjectives et non de situations factuelles. Un certain nombre de déclarations correspondent sans aucun doute à des faits quand d’autres reflètent une interprétation personnelle des faits. Nous sommes tous enclins à chercher la rationalité de situations particulières et lorsqu’elles sont désagréables nous avons tendance à les imputer à un motif qui touche une corde sensible et/ou à une préférence sociale du moment. Les déclarations sur le vécu ne sauraient donc en aucun cas être l’équivalent d’une mesure factuelle. Ajoutons que la formulation des questions est parfois très incitative. Par exemple : au cours des cinq dernières années, est-il arrivé qu’on vous refuse injustement un emploi ? Suit une liste de motifs à choix multiple (sexe, santé, couleur de peau…).

Les auteurs distinguent les « discriminations auto-déclarées » visant les réponses données sur la discrimination en général, au cours des cinq dernières années, des « discriminations situationnelles » reflétant les réponses aux questions sur des situations particulières. En réalité, toutes sont auto-déclarées et reposent sur l’impression du déclarant. Ce qui n’empêche pas les auteurs d’assimiler l’écart entre les deux à « l’écart entre les dimensions subjective et objective de la discrimination » (p. 417). Une grande partie des analyses développées dans le livre vise à valider les ressentis des enquêtés comme des faits et, par là même, la thèse selon laquelle tous les torts viennent de la société. Or le filtre du ressenti crée un biais insurmontable impossible à évaluer et qui varie d’un individu à un autre.

Les moyens utilisés ne sont pas toujours irréprochables, pas toujours probants et reflètent une croyance, souvent excessive, dans l’analyse modélisée dite « toutes choses égales par ailleurs » ; condition qui n’est jamais remplie en raison de variables manquantes, ce que les auteurs reconnaissent parfois, tout en s’en affranchissant.

L’usage intensif de la modélisation logistique[5] dans la plupart des chapitres de l’ouvrage, présenté comme un atout déterminant dans la préface, se révèle, pour le lecteur, souvent très frustrant. Les modèles présentés le sont rarement entièrement et se limitent souvent aux seules origines. Il faut alors visiter les dossiers annexes sur le site de l’Ined pour espérer en savoir un peu plus. Mais cela ne suffit pas toujours. Certains tableaux sont disponibles si on les demande aux auteurs. Qu’est-ce qui a bien pu justifier cette retenue alors que tout aurait dû figurer dans le livre lui-même ou, à titre exceptionnel, dans des annexes en ligne ? Ces restrictions seraient fort compréhensibles pour un texte de vulgarisation. Ça l’est moins pour un ouvrage scientifique publié par l’Ined. Dans ces modèles, il faut parfois deviner leur objet et la situation de référence par rapport à laquelle sont mesurés les écarts. Les indicateurs présentés ne sont jamais tout à fait les mêmes, y compris dans un même chapitre (odds ratios, effet marginal, coefficients du modèle).

Les auteurs oublient généralement de prendre en compte un facteur depuis toujours au coeur de l’analyse démographique : la durée d’exposition au risque. Un exemple. Un indicateur de discrimination situationnelle a été construit à partir de situations particulières dans différents domaines déclarées comme ayant été discriminatoires. Pourtant, tous les enquêtés ne sont pas exposés de la même façon. Il faut avoir déjà consulté un médecin ou à l’hôpital pour, éventuellement, déclarer un traitement injuste dans ce secteur. Par ailleurs, le nombre de ces consultations compte. Les femmes déclarent plus souvent une situation discriminatoire en matière de santé. Les auteurs en déduisent une spécialisation des sphères de discrimination. J’en déduis une plus grande fréquentation médicale des femmes. Le nombre d’expériences discriminatoires rapportées dépend donc précisément de l’exposition au risque à travers diverses situations et non de la récurrence de telles expériences qui n’est jamais connue.

On a souvent du mal à trouver du sens aux résultats des modèles. Un exemple : le rôle de la religion dans la discrimination dite situationnelle (regroupant les divers domaines énumérés dans l’enquête, chapitre 14). Pour l’ensemble de la population, par rapport aux sans religion, il vaut mieux être catholique ou bouddhiste que protestant, musulman ou adepte d’une autre religion[6] (tableau 6 p. 426 et annexe 1, site de l’Ined). Mais, si vous êtes immigré, il vaut mieux ne pas être protestant (Annexe 2, site Ined) et si vous êtes enfant d’immigré, tout plutôt que musulman (Annexe 3, site Ined). On aurait donc aimé que des interactions entre variables figurent dans les modèles, quitte à être plus sobre sur le nombre de variables. Autre exemple. Pour l’ensemble de la population, une forte concentration d’immigrés dans l’iris de résidence[7] semble aller de pair avec un sentiment de discrimination accru. Cet effet n’est plus significatif chez les seuls immigrés ni chez les seuls enfants d’immigrés. Peut-être que cet effet ne concerne, en fait, que les natifs au carré[8]. Il n’y a donc probablement pas d’explication universelle du sentiment de discrimination dans une situation donnée. Regrouper les différentes situations possibles moyennise les effets sans garantir que toutes choses sont bien égales par ailleurs.

L’affirmation selon laquelle les déclarations subjectives sur la discrimination reflètent la réalité s’appuie principalement sur l’étude des discriminations sur le marché du travail pour un refus injuste d’emploi, de promotion ou un licenciement injuste au cours des cinq dernières années (chapitre 7). Hors originaires des Dom[9], les auteurs observent « une correspondance étroite entre les plus forts ressentis de discrimination et les groupes pour lesquels on obtenait un net surchômage, toutes choses égales par ailleurs » (p. 213). Ils ont donc l’idée d’introduire dans leur modélisation « un indicateur individuel de l’écart entre la position attendue, compte tenu des caractéristiques personnelles et la position réellement occupée ». L’individu a, par exemple, toutes les caractéristiques qui devraient en faire un actif occupé alors qu’il est au chômage. Ce nouvel indicateur est très significatif et positivement corrélé avec le sentiment de discrimination. Mais cette nouvelle variable n’affecte pas, comme on aurait pu s’y attendre, la saillance des origines, par rapport aux natifs au carré. Les auteurs le constatent, sans s’en inquiéter outre mesure. Ils invoquent alors, avec raison, l’inadéquation du nouvel indicateur (être actuellement légitimement au chômage ou non) au regard des situations de discrimination possibles portant sur cinq ans. Autrement dit, rien n’a été véritablement prouvé sur le ressenti exacerbé de discrimination pour certaines origines à travers cet indicateur. Pourquoi les auteurs ne l’ont-ils pas croisé avec les origines afin d’examiner les interactions ? Quoi qu’il en soit, ils s’appuient sur ces résultats pour déduire une « très forte correspondance entre les dimensions subjectives et objectives des discriminations », avec une confiance bien excessive.

L’étude de « la place du racisme dans l’étude des discriminations » laisse rêveur (chapitre 15). L’investigation a été « fouillée » dès le questionnaire. À ceux qui déclaraient ne jamais avoir été victimes de racisme, on leur demandait quand même s’ils pensaient qu’ils pourraient l’être et quelle en serait alors la cause. Si l’on veut résumer la thèse des auteurs de manière lapidaire : sans les natifs au carré, on vivrait en France dans un monde où le racisme aurait disparu. Pour les auteurs, il n’existe pas de racisme authentique pouvant les toucher. Jamais, donc, ils n’étudient sérieusement les variables associées au racisme déclaré par les natifs au carré. Alors que les immigrés et les enfants d’immigrés ont droit à une ligne « Total » dans les tableaux, la « diversité interne » des natifs au carré est déclarée telle qu’eux n’y ont pas droit. Pour prendre leurs déclarations au sérieux, les auteurs ont isolé ceux qui auraient une légitimité à être l’objet de racisme parce qu’altérisés. Ils ont donc découpé la « population majoritaire » en différents petits groupes présentant cette légitimité – religion minoritaire ; non vus comme français ; vivant en couple mixte ; majoritaires paupérisés ; étudiants précarisés – pour les séparer des « majoritaires non paupérisés » qui n’ont pas de légitimité à se plaindre de racisme. Le tableau de l’annexe 3 sur le racisme au cours des 12 derniers mois comprend toutes ces distinctions en ligne mais les colonnes correspondantes sont vides.

Alors qu’il est écrit p. 393 qu’ « il n’y a pas lieu de mettre en doute ce que [les enquêtés] ont déclaré », les auteurs ne croient pas aux déclarations des natifs au carré, surtout s’ils ne sont pas porteurs d’un signe d’altérité. Ils n’excluent pas que leurs déclarations soient l’expression d’une incapacité à désigner autrement des comportements qui ne relèvent pas du racisme ou qu’ils prennent pour du racisme l’accusation de racistes portée contre eux par de vraies victimes du racisme. De toute façon, d’après les auteurs, ce racisme déclaré par les natifs au carré serait plutôt verbal, sans réelle gravité, alors que rien dans le questionnaire ne permet d’en distinguer la gravité. J’ai montré, à partir de Teo, que le racisme ressenti était également partagé par les natifs au carré et les immigrés et enfants d’immigrés d’origine maghrébine, sahélienne ou turque dans les quartiers socialement très dégradés[10].

Sans aucun élément pour le prouver, les auteurs déclarent que le racisme « fait partie du quotidien des groupes minoritaires » et qu’ « il constitue une phénomène récurrent et massif ». Or les informations sur le motif et le lieu ne sont collectées que pour la dernière fois[11]. Il est d’ailleurs étrange que le questionnaire autorise plusieurs réponses possibles sur le lieu de la dernière expérience vécue comme raciste. Ainsi, les Sahéliens auraient vécu leur dernière expérience raciste dans 2,4 lieux à la fois en moyenne contre 1,6 pour les « majoritaires non paupérisés » ! Insister sur la multiplicité des lieux du racisme déclaré paraît donc aventureux.

L’étude des affiliations religieuses frise la malhonnêteté. Tout d’abord, il est d’usage de citer les travaux parus avant les siens, surtout quand on s’en est inspiré. Or j’ai publié, notamment dans Commentaire, une estimation de la population musulmane (dont la méthode a été reprise dans ce livre) et un grand nombre d’analyses[12] à partir de Teo qui sont ignorées, mais parfois dupliquées. Enfin, les auteurs développent une analyse spécieuse de la transmission de l’islam.

Alors que celle-ci s’est considérablement améliorée au fil du temps auprès des enfants d’immigrés, les auteurs concluent à une « une sécularisation progressive au fil des générations» (p. 614). Pour cela, ils ont construit un indicateur en trois postes : sécularisation, reproduction, renforcement. Seront dits en voie de sécularisation ceux qui accordent moins d’importance à la religion que n’en accordaient leurs parents dans leur éducation. Ainsi, ceux, très nombreux, dont les parents accordaient beaucoup d’importance à la religion et qui en accordent tout autant sont dans la reproduction. Ils accordent autant d’importance à la religion que leurs parents. Aucun renforcement n’est possible pour eux car il n’y a rien au-dessus de « beaucoup ». À l’opposé, ceux, peu nombreux, dont les parents n’accordaient pas d’importance à la religion, et qui déclarent en accorder un peu, sont dans le renforcement. La sécularisation concerne tout aussi bien ceux qui passent de « pas du tout » à « sans religion » que ceux qui passent de « beaucoup » à « assez ». La part de « renforcement » sera d’autant plus faible que l’on est déjà au top, côté parents ! Or, au fil des générations nées en France, les parents ont accordé de plus en plus d’importance à la religion. Cette « entourloupe » permet aux auteurs de conclure que « le regain religieux ne concerne qu’une petite minorité de jeunes musulmans » et à une forme atténuée de sécularisation et de baisse de religiosité qui signale une transformation du rôle de la religion (p. 572). Rappelons simplement que, des enfants d’au moins un parent musulman nés en en France en 1958-64 à ceux nés en 1985-89, la transmission est passée de 43 % à 87 % !

Considérant – comme nous l’avions fait – l’effondrement, entre MGIS1992 et Teo2008, de la proportion de sans religion chez les jeunes d’origine algérienne, les auteurs invoquent « une religiosité réactive » liée « au durcissement du cadre laïque » et à une « vision péjorative de l’islam » (p. 574).

Les auteurs invalident l’idée d’un communautarisme musulman. La question sur les amis rencontrés au cours des 15 derniers jours est censée renseigner sur leur sociabilité. Si l’enquêté a rencontré un ami seulement et qu’il est de même religion que lui, c’est du 100 %, et réciproquement. Les enquêtés sont déclarés religieusement homophiles s’ils ont rencontré un ou des amis dont plus de la moitié a la même religion. 2 % des musulmans seulement ne savent pas dénommer la religion du ou des amis rencontrés. Mais c’est le cas de 16 % des catholiques et de 28 % des personnes sans religion. Au lieu de prendre au sérieux leur réponse reflétant probablement une indifférence à l’affiliation religieuse de leurs amis, les auteurs ont recalculé la proportion d’homophiles en sortant les réponses de ceux qui disent ne pas connaître la religion de leur(s) ami(s). Et là, miracle, ce sont les catholiques (65 %) et les sans religion (50 %) qui sont nettement plus homophiles que les musulmans (43 %). Le tour est joué : « les plus “communautaires” ne sont pas ceux qu’on croit ». Les auteurs pensent invalider ainsi « les représentations médiatiques d’une communauté repliée sur elle-même » (p. 576). La possibilité d’un biais lié à la position majoritaire n’est évoquée que pour les origines. Pas pour les religions. Pourtant, si l’on retient la composition religieuse des 18-50 ans de Teo et si les religions étaient réparties uniformément sur tout le territoire sans tenir compte d’aucune affinité particulière, la probabilité théorique des catholiques de fréquenter des catholiques serait de 43 %, celle des sans religion de fréquenter des personnes sans religion de 45 % et celle des musulmans de fréquenter des musulmans de 8 %. Rien d’étonnant à ce que l’homophilie des catholiques soit plus élevée que celle des musulmans.

La qualité scientifique de ce livre laisse donc à désirer sur de nombreux points, tant par les défauts de présentation des informations statistiques, leur traitement, que par les analyses souvent biaisées qui en sont faites. Tout cela pour conclure que « le processus d’intégration sociale n’est pas rompu » comme en témoignerait « d’une génération à l’autre, la sécularisation [qui] progresse comme dans la population majoritaire ». Ce qui ne marche pas tiendrait à « une société qui peine à accepter les minorités et à dépasser les stéréotypes qui fondent les discriminations et le racisme dont [elles] sont l’objet » (p. 615). Cette publication de l’Ined est représentative d’une dérive de sciences sociales trop souvent au service de partis pris.

[1] « Pour signifier sa position démographique, mais également la stratification sociale française » (p. 25).

[2] Pour nés en France de deux parents nés en France.

[3] Tribalat M., 1995, Faire France, La Découverte, 225 p. Tribalat M. (dir) , 1996, De l’immigration à l’assimilation, Enquête sur les populations d’origine étrangère en France, La Découverte, 281 p. Tribalat M. (dir) , Dayan J.-L. (Insee),Echardour A. (Insee), Gaymu J. (Ined), Glaude M., (Insee) ; Kuagbénou V. K. (Ined), Lefranc C. (Insee), Parant A. (Ined), Razafindratsima N. (Insee) ; Simon P. (Ined), Thave S. (Insee), 1995, Enquête Mobilité géographique et insertion sociale, Rapport final, Volume II, 556 p.

[4] Tribalat M., Statistiques ethniques, Une querelle bien française, L’Artilleur, 2016, p. 101-139.

[5] C’est un modèle censé mesurer l’effet de variables dites explicatives, dont on suppose qu'elles interviennent de manière additive, sur une variable à expliquer.

[6] Le poste « Autre religion » regroupe ceux qui ont une religion qui n’est ni le catholicisme, ni l’orthodoxie, ni le protestantisme, ni l’islam, ni le judaïsme, ni le bouddhisme.

[7] Maille territoriale de base du recensement.

[8] Pourquoi ne pas avoir modélisé séparément les natifs au carré ?

[9] Les originaires des Dom ne sont pas en surchômage, bien que se déclarant beaucoup plus victimes de discrimination au sens de l’enquête sur le marché du travail que les natifs au carré.

[10] Tribalat M, 2013, Assimilation, la fin du modèle français, Ed. du Toucan, p. 268-269. Réédité en poche, L'Artilleur, 2017, p. 270-272.

[11] Bien que le tableau de la page 456 laisse croire autre chose au lecteur avec l’expression « la ou les dernières fois ».

[12] Tribalat, ibid, p. 107-226 et « Dynamique démographique des musulmans de France », Commentaire, n°136, hiver 2011-2012, p. 971-980.

Derniers commentaires

28.11 | 10:40

À mon avis à la Doc de l'Ined sur le campus Condorcet ou à la BNF

27.11 | 23:14

Cette période de baisse étant due à la crise de 1929 (avec des effets sur l'emploi à partir de 1932) et à la 2e guerre mondiale.

27.11 | 23:13

Selon l'INSEE, la part des immigrés et des enfants d'immigrés augmente en France depuis 1911 (2,7%) jusqu'en 2021 (10,6%).
La seule période de baisse a été de 1931 à 1946.

27.11 | 22:57

Bonsoir

Où peut-on lire l'étude sur Crulai?

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